Vers un monopole du trio BNP sur la presse de gauche ? http://t.co/ftKY8dJxXd via @ojim_france mais #BLedoux aurait trouvé des sous ailleurs
— Claude Chollet (@ClaudeChollet) 25 Mars 2014
mercredi 26 mars 2014
Vers un monopole du trio BNP sur la presse de gauche ?
Le Nouvel Obs vendu pour une bouchée de pain
Le Nouvel Obs vendu pour une bouchée de pain http://t.co/0gVFf1cdht via @ojim_france #CPerdriel un vrai patron de presse et pas un maquignon
— Claude Chollet (@ClaudeChollet) 26 Mars 2014
Le prix de vente annoncé était déjà peu élevé mais le prix réel révélé par Claude Perdriel ne laisse plus planer aucun doute : Le Nouvel Obs a été donné, pas acheté.
On nous avait annoncé 13,8 millions d'euros. En réalité, Le Nouvel Obs, racheté à 65% par le trio BNP (Pierre Bergé, Xavier Niel, Matthieu Pigasse), a été cédé pour seulement 4,1 millions d'euros. C'est Claude Perdriel lui-même, le fondateur de l'hebdomadaire qui conserve par ailleurs 33,5% des parts, qui l'a révélé alors qu'il était invité de l’association des journalistes médias (AJM) ce jeudi 20 mars. « Le prix de vente s’élève à 6,4 millions d’euros, mais j’ai reversé 1,5 million au Nouvel Observateur pour participer aux dépenses de restructuration, ainsi que 900 000 euros que j'ai donné à certains journalistes à la suite de l’abandon de suppléments de salaires que je donnais jusqu’ici sous forme de prime », a-t-il expliqué avant de faire les comptes : « Au total, on arrive donc à un chiffre de 4,1 millions d’euros. » S'il reconnaît que « la valeur réelle de l’Observateur est très largement supérieure à ces 4,1 millions d’euros », Claude Perdriel a « considéré [qu’il] ne pouvai[t] pas vendre le Nouvel Observateur et [qu’il] devai[t] le donner ». « J’ai essayé pendant longtemps de créer une fondation pour financer l’Observateur. Mais, en France, c’est impossible. Le fisc me volait immédiatement 30 ou 40 millions d’euros ! », a ajouté l’homme d’affaire. Et de conclure : « Cette somme de 4,1 millions me donne un poids moral plus grand sur le Nouvel Observateur. » Claude Perdriel reste néanmoins propriétaire du magazine économique Challenges, de Science & Avenir, et patron de Télé Obs. Source : ojim.frmardi 18 mars 2014
L’Ojim fête son 100ème portrait
L’Ojim fête son 100ème portrait http://t.co/MAHU3WIAB7 via @ojim_france #BRPetit à l'honneur pour le 100ème portrait de l'Ojim
— Claude Chollet (@ClaudeChollet) 18 Mars 2014
Depuis bientôt deux ans, l’Observatoire des Journalistes et de l'Information médiatique, fondé par Claude Chollet, vous informe sur ceux qui vous informent.
Ce travail passe notamment par la publication régulière de portraits de journalistes dans lesquels nous vous livrons, en toute objectivité, des éléments permettant de les situer dans le paysage médiatique et politique actuel : d’où viennent-ils ? Quelles études ont-ils faites ? Quel est leur parcours ? Quel est leur réseau ? Quelles sont leurs idées politiques ? L’Ojim publie aujourd’hui son 100ème portrait, consacré à Bruno Roger-Petit, en attendant la suite...Le succès que rencontrent ces portraits nous incite en effet à continuer notre travail de décryptage afin de donner au public les clés du fonctionnement des médias, ainsi que des hommes et femmes qui les constituent.
Crédit photo : capture d'écran vidéo Le Post via Dailymotion (DR)
Source : ojim.fr
mercredi 12 mars 2014
Cinéma : Gaumont et Pathé n’invitent plus les critiques du Figaro
Dans son édition de ce week-end, Le Figaro a annoncé que ses journalistes cinéma étaient désormais privés des projections presse organisées par Pathé et Gaumont à cause de « critiques jugées trop négatives ».
« Les critiques sont des gens méchants. Parfois, ils écrivent du mal des gentils films. Parfois même, ils osent dire qu'ils ne sont pas tous des chefs-d’œuvre. Pire, ils ne soutiennent pas systématiquement les longs métrages produits et distribués par les firmes Pathé et Gaumont. Qui n'ont rien contre la critique, pas du tout, du moment qu'elle tartine sur la qualité de leur réalisation », écrivent plusieurs journalistes du quotidien dans un article intitulé « Pas de tomates pour les navets ».Les relations ne sont en effet pas au beau fixe entre les critiques du Figaro et Gaumont depuis la publication d’un dossier sur la faiblesse des scénarios des films français, illustré par une photo d’un film de la firme, Mea Culpa. Par la suite, la critique n’a pas été tendre avec une autre production de Gaumont, La belle et la bête avec Vincent Cassel et Léa Seydoux. Pathé n’a pas été épargné non plus avec une critique très dure de son film Supercondriaque avec Dany Boon et Kad Mérad.
Depuis, « plus un critique de notre journal n'est convié aux projections de presse ». Pire : des critiques, et pas uniquement ceux du Figaro, auraient été menacés de perdre leur emploi et des encarts publicitaires retirés en guise de représailles... « Si les distributeurs n'ont jamais porté les critiques dans leur cœur, il semble qu'ils aient décidé de leur déclarer la guerre », se plaint l’article.
Interrogée par le journal sur cette affaire, Sidonie Dumas, patronne de Gaumont, s’est contentée de plaindre un cinéma français malmené « à tort » par la presse. « Les articles sont trop généralistes : tous les scénaristes sont mauvais, les acteurs trop payés, le cinéma trop financé. Le cinéma est un bouc émissaire », a-t-elle estimé, voyant là un « mal très français ». « Gaumont ne s'opposera jamais à des critiques négatives » à condition que « les articles soient argumentés », a-t-elle conclu.
Crédit photo : awottawa via SXC (cc) - source : ojim.fr
Atlantico va attaquer Valeurs Actuelles et Slate
Après avoir publié, le 5 mars dernier, certains enregistrements de Patrick Buisson lors de ses réunions avec Nicolas Sarkozy, le site d'information Atlantico a fait part de son intention de porter plainte contre Valeurs Actuelles et Slate.fr.
Ces derniers avaient en effet affirmé que la publication des enregistrements trouvait sa source dans un conflit financier qui existe entre le directeur d'Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, et Patrick Buisson. Valeurs Actuelles affirmait ainsi que M. Ferjou a été « mis en selle » par Buisson quand Slate.fr écrivait que « Patrick Buisson a aidé Jean-Sébastien Ferjou à monter Atlantico ». Des informations que le site a tenu à démentir. Dans un communiqué publié dès le jeudi 6 mars, Atlantico affirme qu'il « n'a jamais existé de lien capitalistique avec Patrick Buisson ». « Ce dernier n'a jamais fait partie de l'actionnariat du site Atlantico [et] à aucun moment il n'a contribué à l'entrée d'un quelconque actionnaire au capital du site », a ajouté le site, qui a d'autres part annoncé qu'il avait l'intention de porter plainte. Par ailleurs, Atlantico vient, ce dimanche 9 mars, de retirer des enregistrements où figurait Carla Bruni. « Eu égard au fait que Madame Carla Bruni Sarkozy n'est pas une personnalité politique et ne prétend à aucun rôle à ce titre et à sa demande judiciaire, nous avons décidé dans un souci d'apaisement de les retirer purement et simplement tant sous leur forme numérique que sous celle retranscrite », écrit le site.
Source : ojim.fr